La réponse des Hommes
Tiphaine Raffier
artiste associée
Avec Sharif Andoura, Eric Challier, Teddy Chawa, Pep Garrigues, François Godart, Camille Lucas, Edith Merieau, Judith Morisseau, Catherine Morlot, Adrien Rouyard
Et les musiciens de l'Ensemble Miroirs Étendus : Guy-Loup Boisneau, Émile Carlioz, Clotilde Lacroix, Romain Louveau
Moral et bonté,
œuvres de miséricordes,
gestes d’entraide,
des fragments narratifs et des gens ordinaires,
un échantillon d’humanité et des questions :
qu’est-ce que faire le bien ?
qu’est-ce que faire le juste ?
La réponse des Hommes, où comment interroger
les dilemmes et les inquiétudes morales qui nous hantent.
œuvres de miséricordes,
gestes d’entraide,
des fragments narratifs et des gens ordinaires,
un échantillon d’humanité et des questions :
qu’est-ce que faire le bien ?
qu’est-ce que faire le juste ?
La réponse des Hommes, où comment interroger
les dilemmes et les inquiétudes morales qui nous hantent.
Tiphaine Raffier est auteure, metteur en scène et comédienne. En 2012, elle écrit, met en scène et joue sa première pièce La Chanson, adaptée en moyen-métrage puis présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2018. En 2014, elle crée Dans le nom. En 2017, France-fantôme voit le jour, le spectacle a été accueilli par le Théâtre de Lorient. Elle joue dans Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq et 2666 de Roberto Bolaño, mis en scène par Julien Gosselin et travaille avec Frank Castorf dans une adaptation de L’Adolescent de Fiodor Dostoïevski. Tiphaine Raffier est artiste associée au Théâtre de Lorient.
Note d’intention de l’artiste ↕
Avez-vous déjà gardé un secret en sachant que vous trahissiez un ami ? Qui trahir ? À quel ami rester loyal ?
Nous sommes tous soumis quotidiennement à des vertiges moraux, minuscules ou immenses. Vouloir être juste, vouloir faire le bien, interroge toujours l’éthique.
Mon prochain spectacle parlera de morale mais aussi de bonté. L’année dernière, alors que je regardais Le Décalogue réalisé par Kieslowski, j’ai pris connaissance des Œuvres de Miséricorde, décrites dans l’Évangile de Saint–Matthieu.
Les œuvres, miroir inversé du Décalogue, sont autant de règles positives que le chrétien doit effectuer s’il veut racheter ses fautes. Il existe quinze œuvres de miséricorde. Donner à manger aux affamés ; donner à boire aux assoiffés ; vêtir ceux qui sont nus ; accueillir les étrangers ; assister les malades ; visiter les prisonniers ; ensevelir les morts, enseigner les ignorants, sauvegarder la création, etc. Quinze œuvres comme quinze titres, quinze commandes, quinze chapitres. Il me faut en passer par les œuvres de miséricorde pour questionner leurs injonctions, il me faut en passer par la fiction pour interroger les dilemmes et les inquiétudes morales archaïques ou contemporaines qui nous habitent.
Une manière de scruter, comme le dit Frédérique Leichter-Flack « l’interface, en perpétuel mouvement, du juste et de l’injuste ».
Tiphaine Raffier
Nous sommes tous soumis quotidiennement à des vertiges moraux, minuscules ou immenses. Vouloir être juste, vouloir faire le bien, interroge toujours l’éthique.
Mon prochain spectacle parlera de morale mais aussi de bonté. L’année dernière, alors que je regardais Le Décalogue réalisé par Kieslowski, j’ai pris connaissance des Œuvres de Miséricorde, décrites dans l’Évangile de Saint–Matthieu.
Les œuvres, miroir inversé du Décalogue, sont autant de règles positives que le chrétien doit effectuer s’il veut racheter ses fautes. Il existe quinze œuvres de miséricorde. Donner à manger aux affamés ; donner à boire aux assoiffés ; vêtir ceux qui sont nus ; accueillir les étrangers ; assister les malades ; visiter les prisonniers ; ensevelir les morts, enseigner les ignorants, sauvegarder la création, etc. Quinze œuvres comme quinze titres, quinze commandes, quinze chapitres. Il me faut en passer par les œuvres de miséricorde pour questionner leurs injonctions, il me faut en passer par la fiction pour interroger les dilemmes et les inquiétudes morales archaïques ou contemporaines qui nous habitent.
Une manière de scruter, comme le dit Frédérique Leichter-Flack « l’interface, en perpétuel mouvement, du juste et de l’injuste ».
Tiphaine Raffier
Production La femme coupée en deux*, La Criée – Théâtre national de Marseille
Production musicale Miroirs Étendus
Coproduction ExtraPôle Provence-Alpes-Côte d’Azur** ; Festival d’Avignon ; Théâtre National Populaire, CNCDC Châteauvallon, scène nationale ; Odéon-Théâtre de l’Europe ; Théâtre de Lorient, Centre dramatique national ; Théâtre du Nord, CDN Lille Tourcoing Hauts-de-France ; TNP Villeurbanne ; Théâtre Olympia, Centre dramatique national de Tours ; La Rose des Vents, Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq ; Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis ; Le Quartz, Scène nationale de Brest ; Scène Nationale 61, Alençon ; Le Phénix, Scène nationale Valenciennes - Pôle européen de création ; Le Préau, Centre dramatique national-Vire Avec le soutien de la DRAC Hauts-de-France, la Région Hauts-de-France, la Ville de Lille, de la DGCA et du Grand Sud - Lille.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et le dispositif d’insertion de l’École du Nord – soutenu par la Région Hauts-de-France et le Ministère de la Culture.
*La compagnie La femme coupée en deux bénéficie du soutien du ministère de la Culture / DRAC Hauts-de-France, au titre de l’aide aux compagnies conventionnées.
**Plateforme de production soutenue par la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur rassemblant le Festival d’Avignon, le Festival de Marseille, le Théâtre National de Nice, le Théâtre national de Marseille La Criée, Les Théâtres, Anthéa, la scène nationale Liberté-Châteauvallon et la Friche la Belle de Mai.
Production musicale Miroirs Étendus
Coproduction ExtraPôle Provence-Alpes-Côte d’Azur** ; Festival d’Avignon ; Théâtre National Populaire, CNCDC Châteauvallon, scène nationale ; Odéon-Théâtre de l’Europe ; Théâtre de Lorient, Centre dramatique national ; Théâtre du Nord, CDN Lille Tourcoing Hauts-de-France ; TNP Villeurbanne ; Théâtre Olympia, Centre dramatique national de Tours ; La Rose des Vents, Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq ; Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis ; Le Quartz, Scène nationale de Brest ; Scène Nationale 61, Alençon ; Le Phénix, Scène nationale Valenciennes - Pôle européen de création ; Le Préau, Centre dramatique national-Vire Avec le soutien de la DRAC Hauts-de-France, la Région Hauts-de-France, la Ville de Lille, de la DGCA et du Grand Sud - Lille.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et le dispositif d’insertion de l’École du Nord – soutenu par la Région Hauts-de-France et le Ministère de la Culture.
*La compagnie La femme coupée en deux bénéficie du soutien du ministère de la Culture / DRAC Hauts-de-France, au titre de l’aide aux compagnies conventionnées.
**Plateforme de production soutenue par la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur rassemblant le Festival d’Avignon, le Festival de Marseille, le Théâtre National de Nice, le Théâtre national de Marseille La Criée, Les Théâtres, Anthéa, la scène nationale Liberté-Châteauvallon et la Friche la Belle de Mai.