Le Théorème du Pissenlit
Yann Verburgh
Olivier Letellier
Avec Fiona Chauvin, Anton Euzenat, Perrine Livache, Alexandre Prince, Antoine Prud’homme de la Boussinière et la voix de Marion Lubat
Théâtre
Dès 9 ans
Jeudi 1er juin
et samedi 3 juin
CDDB — 19h
Dès 9 ans
Durée 1h
Représentations scolaires
Jeudi 1er juin — 14h30
Vendredi 2 juin — 10h et 14h30
et samedi 3 juin
CDDB — 19h
Dès 9 ans
Durée 1h
Représentations scolaires
Jeudi 1er juin — 14h30
Vendredi 2 juin — 10h et 14h30
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Insoumission poétique
"Au Pays-de-la-Fabrique-des-Objets-du-Monde, Tao et Li-Na habitent un petit village à flanc de montagne. Leurs parents partis travailler à la ville, les deux enfants vivent avec les anciens et s’amusent, livrés à eux-mêmes mais libres de leurs jeux. Le jour de ses 13 ans, le père de Tao revient et l’emmène avec lui. Désespérée, Li-Na part sur les traces de son ami et, au terme d’un périlleux voyage, le retrouve, épuisé par l’usine. Elle rejoint la chaîne et rencontre d’autres gamins, tout comme lui, éteints. Pour dénoncer le travail illégal des enfants, Li-Na commet alors la plus fantasque des insurrections..."
Incarnée par cinq danseur·euse·s, marionnettistes, jongleur·euse·s et comédien·ne·s, cette fable poétique et utopique, s’inspire de l’univers des films d’animation de Hayao Miyazaki, célèbre la solidarité et la désobéissance et dénonce avec force les dérives de la société de consommation et la question travail illégal des enfants.
"Au Pays-de-la-Fabrique-des-Objets-du-Monde, Tao et Li-Na habitent un petit village à flanc de montagne. Leurs parents partis travailler à la ville, les deux enfants vivent avec les anciens et s’amusent, livrés à eux-mêmes mais libres de leurs jeux. Le jour de ses 13 ans, le père de Tao revient et l’emmène avec lui. Désespérée, Li-Na part sur les traces de son ami et, au terme d’un périlleux voyage, le retrouve, épuisé par l’usine. Elle rejoint la chaîne et rencontre d’autres gamins, tout comme lui, éteints. Pour dénoncer le travail illégal des enfants, Li-Na commet alors la plus fantasque des insurrections..."
Incarnée par cinq danseur·euse·s, marionnettistes, jongleur·euse·s et comédien·ne·s, cette fable poétique et utopique, s’inspire de l’univers des films d’animation de Hayao Miyazaki, célèbre la solidarité et la désobéissance et dénonce avec force les dérives de la société de consommation et la question travail illégal des enfants.
Note d’intention de l’artiste ↕
Selon l’UNICEF, 160 millions d’enfants travailleraient dans le monde, à l’heure actuelle. Ce chiffre serait en hausse pour la première fois depuis 20 ans à cause de la crise sanitaire qui ébranle la planète entière, mettant en péril l’économie de nombreux pays et accroissant les inégalités sociales. Ce chiffre conséquent reste cependant approximatif, car il ne prend pas en compte le travail illégal des enfants en Chine. Selon le gouvernement chinois, aucun enfant de moins de 16 ans ne travaillerait dans les « fabriques des objets du monde » où cela est interdit par la loi. Et pourtant des millions d’enfants y sont exploités par de grandes entreprises peu scrupuleuses, quand ils ne sont pas tout simplement enlevés et vendus pour travailler dans des mines ou des briqueteries. Ils représentent une source de main d’œuvre malléable, peu chère et facilement remplaçable. En France, si le travail des moins de 16 ans est aboli depuis 1967, nous n’en demeurons pas moins des acteurs actifs depuis l’Occident par nos habitudes de consommation. Dans une économie globale et opaque, combien d’enfants ont contribué à la fabrication des objets manufacturés et des bijoux technologiques qui peuplent notre quotidien ? Quel est le coût humain d’une société du toujours plus et du toujours moins cher ?
En 2017, avec Les Règles du Jeu (Ed. Les Solitaires Intempestifs Jeunesse), inspiré de la destruction de la ville d’Alep en Syrie, j’entamais un travail sur l’utopie à hauteur d’enfants. Deux enfants, Nama et Oldo, jouaient sur les ruines de la plus vieille ville du Pays-des-Guerres, tout en rêvant à la reconstruction d’un nouveau monde, plus juste, où chacun trouverait sa place.
Dans la même veine, avec Le Théorème du Pissenlit et les personnages de Li-Na et Tao, je souhaite poursuivre et amener plus loin cette recherche et cette réflexion au travers d’un théâtre de récit inspiré de l’univers des films d’animation d’Hayao Miyazaki (Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoké, Ponyo sur la Falaise…)
Au-delà du travail illégal des enfants — dans ce récit au montage cinématographique et qui prendra la forme d’un conte populaire tout public — je souhaite aborder les thèmes de l’amitié, des rapports intergénérationnels, de la nature comme terrain de jeu salvateur et de l’imagination comme outil de désobéissance face à une autorité injuste et destructrice des libertés fondamentales. Je souhaite créer un univers éminemment poétique, écrire une fable politique qui donnera du grain à moudre à tous les publics et questionnera notre rapport intime à la liberté.
— Yann Verburgh
En 2017, avec Les Règles du Jeu (Ed. Les Solitaires Intempestifs Jeunesse), inspiré de la destruction de la ville d’Alep en Syrie, j’entamais un travail sur l’utopie à hauteur d’enfants. Deux enfants, Nama et Oldo, jouaient sur les ruines de la plus vieille ville du Pays-des-Guerres, tout en rêvant à la reconstruction d’un nouveau monde, plus juste, où chacun trouverait sa place.
Dans la même veine, avec Le Théorème du Pissenlit et les personnages de Li-Na et Tao, je souhaite poursuivre et amener plus loin cette recherche et cette réflexion au travers d’un théâtre de récit inspiré de l’univers des films d’animation d’Hayao Miyazaki (Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoké, Ponyo sur la Falaise…)
Au-delà du travail illégal des enfants — dans ce récit au montage cinématographique et qui prendra la forme d’un conte populaire tout public — je souhaite aborder les thèmes de l’amitié, des rapports intergénérationnels, de la nature comme terrain de jeu salvateur et de l’imagination comme outil de désobéissance face à une autorité injuste et destructrice des libertés fondamentales. Je souhaite créer un univers éminemment poétique, écrire une fable politique qui donnera du grain à moudre à tous les publics et questionnera notre rapport intime à la liberté.
— Yann Verburgh
Production Les Tréteaux de France, Centre dramatique national itinérant
Coproductions Le Théâtre de la Ville - Paris, La Filature - Scène nationale, Espace des Arts - Scène Nationale de Chalon sur Saône, Le Grand T - théâtre de Loire-Atlantique, Théâtre de la Manufacture CDN Nancy Lorraine, Le Quai CDN Angers Pays de la Loire, La Maison des Arts de Créteil, Le Grand Bleu - Scène conventionnée d’intérêt national « Art, enfance et Jeunesse », Ville de Fontenay-sous-Bois, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, Scène nationale du Sud-Aquitain, Le Canal théâtre du Pays de Redon, scène conventionnée d’intérêt National art et création pour le Théâtre, L’Équinoxe - Scène nationale de Châteauroux, Théâtre de Lorient - Centre dramatique national, Compagnie Le Théâtre du Phare
Avec le soutien du Théâtre de l’Arsenal de Val-de-Reuil - scène conventionnée d’intérêt national « art et création pour la danse » et du Domaine du Mons (Vitrac sur Montane)
Coproductions Le Théâtre de la Ville - Paris, La Filature - Scène nationale, Espace des Arts - Scène Nationale de Chalon sur Saône, Le Grand T - théâtre de Loire-Atlantique, Théâtre de la Manufacture CDN Nancy Lorraine, Le Quai CDN Angers Pays de la Loire, La Maison des Arts de Créteil, Le Grand Bleu - Scène conventionnée d’intérêt national « Art, enfance et Jeunesse », Ville de Fontenay-sous-Bois, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, Scène nationale du Sud-Aquitain, Le Canal théâtre du Pays de Redon, scène conventionnée d’intérêt National art et création pour le Théâtre, L’Équinoxe - Scène nationale de Châteauroux, Théâtre de Lorient - Centre dramatique national, Compagnie Le Théâtre du Phare
Avec le soutien du Théâtre de l’Arsenal de Val-de-Reuil - scène conventionnée d’intérêt national « art et création pour la danse » et du Domaine du Mons (Vitrac sur Montane)